La vidéo circule partout à travers les yeux de la Toile, difficile de ne pas la voir ! même pour quelqu'un qui n'a pas la télé...
M. Nicolas Sarkozy, qui s'est placé lui-même dans la posture du donneur de leçons, traite ses administrés avec la même barbarie que celle qu'il reproche à nos jeunes de France les plus inciviles du fait d'une détresse indicible.
Cette manière qu'il a de répondre par l'insulte et l'intimidation à la harangue populaire, certes la plus véhémente à son égard, n'a pas je crois son pareil, en terme d'inconvenance, dans toute l'histoire de notre pays à la vieille et illustre culture, à la langue fédératrice de générations de penseurs de l'humanité et de sa dignité. Et bienheureux puissions-nous nous en sentir ! car dans le cas contraire, notre pays n'aurait jamais connu, comme il a pu les connaître, ses heures de gloire, tant quant à l'axe politique qu'à celui de l'humanisme.
Comment saurait-on être crédible, respectable, au regard de tout un pan de la jeunesse (pour ne parler que d'elle car elle est l'avenir !), lorsque l'on est censé représenter le haut du pavé des trottoirs d'un pays, en se comportant en personne à l'impulsivité si mal canalisée qu'elle explose en insultes et agressivité ?!! Cela peut paraître curieux mais on pourrait presque dire que, si les citoyens ont le droit d'être vraiment en colère contre leur gouvernant et d'exprimer cette colère, le Président en revanche n'a pas celui d'exprimer en retour, en public de surcroît, le mépris qu'il porte à ceux qui le détestent, ni surtout la hauteur (inappropriée !) de laquelle il reçoit leurs harangues.
Non mais franchement, qu'est-ce que cela veut dire, de la part du chef d'un Etat républicain, que de traiter un de ses administrés de "sale con" ?!... (Lors d'une discussion privée passe encore... mais lors d'un bain de foule minutieusement relayé en sons et images par toutes les chaînes du pays, alors là, vraiment : non, non et non ! Merde alors !... (j'ai le droit, moi qui ne suis personne ; na !)) Et qu'est-ce à dire de la réaction aux accents de menace (et de "caillra"!) : "Descends un peu pour voir, on va discuter !" (sic), face aux propos, d'accord insultants, d'un pécheur jeune encore qui, sans doute, voit son avenir franchement menacé par une disposition prise par le tout-puissant ?!...
L'heure de l'Omerta institutionnelle a-t-elle sonné ???!
(Oups ! Je vais peut-être en faire fuir certains... Bah tant pis, tant pis, tant pis !)








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