J'en attendais au moins de solides pistes de réflexion pour penser les émotions, demain ; quelque chose, je ne sais pas, comme...
- Serons-nous, dans l'avenir qui s'esquisse aujourd'hui, toujours capables d'éprouver des émotions vraies pour des choses qui en valent la peine ? Et ces "choses qui en valent la peine", prendront-elles de nouvelles formes ? Seront-elles d'un tout autre ordre que ce que nous connaissons encore, ici et maintenant ? - Je songe là surtout au plongeon qu'exécute l'Homme, avec délice, dans les mondes virtuels...
- Les enfants occidentaux des temps actuels, pour beaucoup plus enthousiasmés - pour ne pas dire transportés - par les "Reality Shows" (où il y a certes "reality", mais par-dessus tout "show'), ou, en ce qui concerne l'hexagone, par les résultats de la Star Ac' (c'est cliché je sais, mais c'est une réalité !) que par la vision d'un sublime coucher de soleil (ou celle d'une émission d'Ushaïa Nature, ou encore d'une ballade au zoo, d'une promenade à vélo par une belle journée d'automne, du sourire édenté de l'aïeule de la famille lorsqu'elle raconte comment, avec ses copines, elles dansaient sur les tables après la Libération...), ces enfants, de quoi seront-ils émus demain, lorsque adultes ils seront finalement devenus, eux qui déjà, dans leurs jeunes années, semblent de plus en plus inaptes au ravissement pour des choses simples, naturelles et... REELLES !?
Quand même, ce problème de l'émotion que l'on sent confusément changer de figure, de contenu et de modalités d'expression, il a indéniablement à faire avec la toute jeune génération, non ?... C'est quant à leur devenir émotionnel à eux, finalement, que se pose le questionnement. Peut-être n'est-il d'ailleurs pas purement altruiste...
Les adultes d'aujourd'hui ne s'inquiéteraient-ils pas quant à la manière (sûrement impitoyable) dont ils seront, une fois devenus vieux, chassés d'un paradis terrestre où ils représenteront l'obsolescence, par les adultes de demain.
Enfin bref ! Je suis un peu partie dans tous les sens... Mille excuses. C'est que j'attendais vraiment de cette conférence qu'elle soulève des questionnements de ce genre, et... que nenni ! Bon ! c'était tout de même intéressant, mais les promesses (sommes-nous, à une époque où l'émotionnel s'affiche de plus en plus ouvertement, voire de manière outrancière, sur la pente ascendante d'un processus civilisateur - l'émotion étant propre à l'espèce humaine -, ou bien ne nous précipitons-nous pas, au contraire, vers l'abîme d'une "décivilisation" (une forme d'hystérie émotionnelle collective nous guettant) ?...), les promesses, donc - pardon pour cette longue digression en double parenthèse (on s'y perd !...) - n'ont pas été tenues.
Ceci étant, je me suis éclipsée à 20h20 (la fin de la conférence était prévue pour 20h) car j'avais à faire ailleurs, et les débats intéressants venaient juste de commencer. Alors...??? Peut-être pour moi des réponses à venir a posteriori, dans la mise en ligne ultérieure de la vidéo du débat.
Aucune idée à savoir si cela à un quelconque intérêt pour vous - je ne peux que le souhaiter... - néanmoins, puisque vous êtes sur ma page, il vous faut bien me subir !
Lol ! (Comme disent présentement les ados ; le déchiffrage - qui m'a été fourni par ma nièce de 13ans - c'est : "Ben rigole !...")
Allez, tchouss !








1 commentaire:
Lol est l'abrégé anglais de "Lots of laughs" (beaucoup de rires)
Question émotions, c'est vrai que les ados d'aujourd'hui les 12-20 ans me semblent se désintéresser de tout... sauf de leur petite personne (égocentrisme?)
La génération précédente (les 20-30 ans) s'enthousiasmaient encore au même âge pour peu de chose...
Ainsi va la vie: la société se modifie petit à petit, modelée par les médias!!!!
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