REMPLIR LE TEMPS QUI NOUS EST IMPARTI

[ Création le 24 janvier 2008, quelque part sur Terre... ]



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jeudi 12 juin 2008

Que devient Jean-Gabriel ?...

La première fois que j'ai évoqué le projet fou de "MISTER" Jean-Gabriel Chelala sur ce blog, c'était à la date du 6 février. Le 9 mars, je lui rendais encore hommage et publiais quelques-unes de ses photos de la pointe de Sagres (Portugal), d'où il prit la mer à bord de son Cyclomer quelques jours plus tard.

Aujourd'hui, après plus de 2 mois de navigation à la seule force de ses jambes, il en est déjà à 2.700 milles (4.345km) d'océan Atlantique, après les 2.000km qu’il avait déjà parcouru sur la terre ferme, à vélo, entre Paris et le sud du Portugal.


Je vous relaie ci-dessous un extrait de la dernière lettre d'infos consacrée à son expédition (datée d'aujourd'hui), à laquelle je me suis inscrite dès les premiers temps de son aventure, interpellée que j'avais été par l'ampleur du défi que ce jeune homme "ordinaire" s'était lancé, et les motivations qui avaient été siennes pour la concrétisation de son entreprise : un rêve de gosse téméraire (c'est le moins que l'on puisse dire !...), mu par de vraies préoccupations humanistes et "éco-citoyennes".
[Dans son journal de bord, il s'est récemment exprimé en ces termes :]
"[...] Aussi surprenant que cela puisse paraître, au milieu de l’océan, la mer est parfois d’huile, sans aucun bruit, sans un souffle de vent. Dans ces moments-là, je suis complètement désarçonné, les bras m’en tombent, je passe au stade de l’énervement, je crie à pleine voix pour tout expulser, ... Évidemment cela ne sert à rien, mais cela a le mérite de me soulager sur le coup, avant de retourner tranquillement pédaler !"
Les Antilles, qui marqueront une première ligne de vue se rapprochent rapidement, la Guadeloupe n’est plus qu’à 930 miles (1.500km). Pour le marin solitaire, qui regarde et calcule sa route régulièrement sur sa carte, le fait de passer d'une distance de quatre à trois chiffres représente une réelle récompense. Dans peu de temps, la terre sera en vue. Sous quinze jours, cette ligne sera franchie. « Ah, la Guadeloupe avec ses plages de sable fin, ses ti-punch meurtriers, ses doudous enrobées et auréolées de colliers de fleurs multicolores, qui vous réservent un accueil des plus chaleureux, dans une ambiance de souk explosif à 160 décibels.... Mais voilà : devenir marin, c'est aussi devenir maso, car cette terre est à ignorer » plaisante Mayeul Riffet, le routeur de l’expédition 48°Nord. « La Guadeloupe ne servira que d'échappatoire en cas de problèmes physique ou technique, il faut garder en tête l'objectif principal : rejoindre la Floride qui se situe encore à 1.980 milles (3.200km),… Et sur une moyenne à moins de 2 nœuds, il faudra attendre la fin du mois de juillet pour commencer à penser poser les pieds sur la terre ferme.
L’idée d’approcher davantage de la terre donne cependant de la motivation au jeune franco-libanais, le moral tient bon même s’il vit constamment avec des hauts et des bas.
« Les jours passent vite, mais j’ai l’impression qu’une éternité me sépare encore de l’arrivée. J’ai hâte de voir la terre, de poser les pieds sur quelque chose de ferme et surtout de ne plus sentir le mouvement incessant du bateau. Durant la journée, je sens la solitude me peser. J’évite de trop y penser, mais elle ressort la nuit. Ces derniers jours, j’ai constaté que mes rêves tournent toujours autour du même sujet. Je suis toujours parmi un groupe de personnes, les contextes et les lieux varient, mais on est toujours en train de bavarder, c’est très animé, … J’ai l’impression que la vie sociale est presque devenue un fantasme. C’est étonnant car les mois précédents mon départ, je rêvais de haute mer, de grands espaces, je me voyais seul à vivre des galères, à faire des efforts physiques, à lutter…. On est jamais content de ce qu’on a ! » ironise le jeune aventurier. « Pour garder le moral et tenir bon ; je vais chercher au plus profond de moi-même toute l’énergie nécessaire. Je pédale à présent de 10h à 18h par jour, mais, depuis quelques jours, je ressens quelques douleurs à la cuisse et au genou gauches. En pleine mer, la chaleur et l’humidité sont devenues telles qu’il m’est de toute façon impossible de rester à l’intérieur de la cabine durant la journée ».


Site officiel de l'aventure :
http://www.jeangabrielchelala.com

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut ma belle. Contente de te retrouver sur ton blog. C'est la preuve que tu existes et c'est beaucoup pour moi, ta Mouth. Perso,je n'ai pas de son et c'est dommage car j'écoutais souvent en faisant ma peperasse. Bonne route, que dis-je ? bonne mer à Jean-Gabriel et que Son Dieu personnel le protège. Bisous, bisous...


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Zone de turbulences

Si j'étais... je serais

1/ Une couleur... le vert
2/ Un sport... le parapente
3/ Un chiffre... le 13, ou le 7 peut-être...
4/ Un pays... les Pays-Bas
5/ Un animal... un rapace
6/ Un objet... une petite cuillère
7/ Un endroit du corps... le nombril
8/ Des chaussures... des sandales confortables
9/ Un bijou... un tour de cou
10/ Un vêtement... un sari
11/ Un mois... mars
12/ Un jour de la semaine... le vendredi
13/ Un des 4 éléments... la Terre
14/ Une planète... Orion
15/ Un tatouage... un truc abstrait
16/ Un verbe... accepter
17/ Une fleur... une clématite
18/ Une voiture... un buggy
19/ Une autre personne... une autre personne
20/ Un bonbon... du réglisse

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